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Le port de Hougoudeszen, capitale du royaume des Grandes Terres de la "planète" Yisch, dont est originaire Émelys, héroïne de Diamants Bleus. Case 1 de la planche 4.
	Une "planète" gigantesque mais fragile, dont la technologie est encore dans l'enfance			Diamants bleus a pour cadre un astre qui ne ressemble que superficiellement au nôtre: Yisch a une amplitude de balancement des marées qui atteint 100 m, parfois plus. Bien que l’action de cette BD se situe au 21ème siècle terrien, sur le plan technique, ce monde est dans l’enfance: la technologie des populations les plus évoluées évoque celle de la Terre au début de notre XVIIème siècle. Au menu, un bestiaire varié et flamboyant d’érectornithes (oiseaux locaux, certains féroces comme les oiseaux-scie), de pseudacariens ("araignées" mortelles), de reptiloïdes terrestres ou marins (ces derniers, en les équipant d’une nacelle, font d’efficaces sous-marins), des palais étincelants, des pirates machiavéliques et, pour finir, un monarque dont la mégalomanie a fait perdre la raison… Au dessin, Thierry MAUREL, illustrateur chevronné et cinéaste professionnel, qui s’est fait remarquer par sa participation aux six premiers tomes de la Compagnie des Glaces (DARGAUD), et brûle ses plumes Sergent-Major pour s’engager dans un style pictural haut en couleurs, avec de spectaculaires enchaînements de plans, et des flous différentiels jouant sur netteté et contraste. Au scénario, Lionel GÉRARD COLBÈRE, journaliste, auteur de 400 articles de presse, de huit hors-série, de trois livres, a tenu pendant plus de deux ans la chronique BD mensuelle d'Advanced Creation. En appui, Édouard ELCET, dessinateur narratif et documentaire, a effectué de nombreuses recherches pour crédibiliser l’univers de ce monde complexe qu’est Yisch: animaux, armes, voiliers géants. Pour assurer une représentation fiable de ces derniers de case en case, T. Maurel a dû en créér des modèles 3D. Le projet est supervisé par Claude PLUMAIL, bédéiste qui a 25 ans de métier et dessine la série à succès Résistances chez Le Lombard. La jeune princesse Émelys et le chef de tribu qu’elle aime, Houg, auront fort à faire pour rester en vie et sauver leur monde gigantesque et fragile. La narration, avec des récitatifs constamment à la première personne, rend ce récit encore plus poignant.
Émelys, au premier plan, enfin libre, son compagnon Houg et le fils adoptif de ce dernier, Saryonê, contemplent les ruines fumantes du port koiran d'Assyrgor mis à sac par les complices du flibustier Khorch'Kro. À l'avant-plan, un érectornithe (oiseau local). L'action de cette case de démo se situe en fait à la fin du tome 2. Elle est typique du style graphique pictural de la série avec de spectaculaires effets de profondeur, de brume et de flous.
	Un couple de héros hauts comme trois pommes			Cette série a un couple de héros, hauts comme trois pommes: Émelys et Hougourthannirham, Houg pour les intimes. Émelys, adolescente, est la fille du roi des Grandes Terres, Abbarale 1er Sceüziwareg, et de la reine Monne, de l’ethnie Daïshisse. Celle-ci est dite par dérision "Sesbenduffs" (longues oreilles) par les autres ethnies. Hougourthannirham Yanako, un Koiran, est chef de village et un sculpteur réputé. La civilisation koirane, plus rustique, est dotée de savoir-faire importants, notamment en bijouterie et en horlogerie. Les Daïshisses sont monothéistes, les Koirans polythéistes. Daïshisses et Koirans sont petits (env. 1,20m) et peuvent se croiser, les autres ethnies étant interstériles. Les Daïshisses ont conclu une "paix des braves" avec l’ethnie Retzen, de grande taille. Les Gacoins sont des humains amphibiens dont les bébés se développent dans l’eau, ils sont souvent esclaves des Daïshisses. Les Koirans dominent des montagnards hermaphrodites, qu’ils utilisent comme mineurs ou agriculteurs: les J’nfs. Les Hursys, enfin, sont cavernicoles.